SALEM


En 1692, à Salem, Massachusetts, plus de 150 hommes et femmes furent condamnés pour sorcellerie et 19 d'entre eux furent pendus. L'histoire commença lorsque la fille du pasteur de Salem (Betty) et une autre jeune fille prénommée Abigaëlle se mirent à répéter les histoires que leur esclave antillaise. Des légendes et des contes fantastiques où il était queston de magie noire, de sorcellerie et de pactes avec le diable. En 1692, les gens étaient très portés sur Dieu, et sur la croyance que le bien et le mal étaient en constante bataille. Les villageois crurent donc les jeunes filles dans leurs histoires, qui commencèrent par accuser leur esclave antillaise et deux autres femmes étrangères d'être ensorcelées. Les accusations, selon les villageois, avaient du vrai, car leur esclave était noire, la deuxième femme, Sarah Osburne, se rendait très rarement à l'église et la troisième femme, Sarah Good, mendiait. Les deux Sarah nièrent tout, mais l'esclave (Tituba) avoua qu'elle pratiquait la sorcellerie et qu'elle avait vu le nom des deux Sarah, signés de leur sang, dans le "Livre du Diable", que qui disait qu'elle avaient pactisé avec lui. Elles se retrouvèrent toutes trois en prison. Le premier procès pour sorcellerie commença donc à Salem. Betty et Abigaëlle ne les aidaient pas. À chaque fois que Sarah Good, Tituba ou Sarah Osburne les regardait, elles se roulaient par terre en criant qu'elles avaient été possédées. Une centaine de "sorcières " furent accusées par ces deux jeunes filles et la moitié avoua de peur de se faire exécuter. Les petites filles accusèrent même deux chiens qui furent mis à mort. Toute personne vivant en marge de la communautée était presque d'office accusée de sorcellerie. Betty et Abigaëlle durent arrêter le jeu lorsqu'ils s'attaquèrent à la femme du gouverneur. Après le jeu du mensonge, la femme du gouverneur, le gouverneur et plusieurs autres qui croyaient que les jeunes Betty et Abigaëlle mentaient réussirent à défaire l'épais tissage de mensonges qu'elles avaient tissé. Les emprisonnés furent relâchés, les accusés, disculpés, mais les morts...restèrent morts.

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